Elisha Charlery et Ludovic Louis-Joseph condamnés en appel
        
            Par Thibault RODRIGUE
                    
                                        
            
11/06/2015 - 13:23
      
 • Mis à jour le     18/06/2019 - 15:35
                    
        
        
        
        
        
                    
            Martinique
      
            
    
        Le verdict est tombé hier soir devant les Assises de la Martinique. Le procès en appel d’Elisha Charlery et Ludovic Louis Joseph, poursuivis dans une affaire d’enlèvement, séquestration, et violence volontaire ayant entraîné la mort, sont condamnés en appel à 15 ans de prison, dont 10 ans de sureté.
 
                                    Le verdict est tombé dans une affaire d’enlèvement, séquestration, 
      violence volontaire ayant entrainé la mort qui était jugée en appel. 
      L’avocat général a requis la peine de 18 ans de prison pour les deux 
      accusés. Mais finalement la cour d’assises a condamné les deux accusés à 
      15 ans de réclusion criminelle assortit de 10 ans de sureté. Elisha 
      Charlery et Ludovic Louis-joseph comparaissaient depuis lundi devant la 
      cour d’assises de Fort-de-France pour notamment avoir porté des coups de 
      couteau ayant entrainé le décès d’Yvon Gros-Désormeaux le 28 avril 2010 
      au quartier Barrière-Lacroix à St-Anne. En 1ère instance, les deux 
      hommes avaient écopé de 17 et 12 ans de réclusion criminelle.
    
L'avocat des parties civiles, Maitre Georges-Emmanuel Germany, ne crie pas non plus victoire : "Il est difficile de crier victoire lorsqu'une famille, des orphelins et une veuve, doivent revivre pour une seconde fois le procès. C'est une douleur, une tragédie, et la sanction ne console pas. On aurait aimé qu'ils nous disent la vérité, mais ils n'ont pas tout dit. Maintenant vient le temps du deuil, et c'est un temps que je leur souhaite le plus bref et le plus réparateur possible."
Thibault Rodrigue
      
L'avocat des parties civiles, Maitre Georges-Emmanuel Germany, ne crie pas non plus victoire : "Il est difficile de crier victoire lorsqu'une famille, des orphelins et une veuve, doivent revivre pour une seconde fois le procès. C'est une douleur, une tragédie, et la sanction ne console pas. On aurait aimé qu'ils nous disent la vérité, mais ils n'ont pas tout dit. Maintenant vient le temps du deuil, et c'est un temps que je leur souhaite le plus bref et le plus réparateur possible."
Thibault Rodrigue
 
                    
                                       
                     
                     
 
 
  
 
 
  
        


