En attendant la Banane Française
        
            Par Francois THOMAS
                    
                                        
            
24/02/2015 - 11:02
      
 • Mis à jour le     18/06/2019 - 15:39
                    
        
        
        
        
        
                    
            Antilles
      
            
    
        En attendant ce mardi soir 24 février ou demain matin, la liste des lauréats pour le traditionnel concours général agricole, la vie s'écoule au rythme des passages des différentes personnalités politiques sur le salon de l'agriculture. Manuel Valls est passé ce lundi sur quelques stands ultramarins. Aujourd'hui , mardi, Bruno Le Maire y est attendu à son tour. Répartis sur deux poles différents cette année, une partie du Hall 3 et une partie du rez de chaussée du hall 7, les stands des outre-mer ont toujours autant de succès.
                                    Sur le stand de l'UGPBAN, l'Union des groupements de producteurs de 
    bananes, on peut y acheter des mains de bananes, déguster des produits 
    transformés, du ketchup de bananes, des liqueurs, découvrir ou redécouvrir 
    les cosmétiques de la marque Kadalys, concoctés à partir des agents actifs 
    de la banane. L'animation y bat son plein pour les grands comme pour les 
    petits. Les enfants font des crêpes à la banane, ils participent également 
    à des quizz. Les bananes des Antilles françaises ont rendez-vous ce 
    mercredi avec une nouvelle histoire commerciale sur l'hexagone. Stéphane 
    Le Foll, le ministre de l'agriculture doit présenter sur le stand UGPBAN, 
    le nouveau logo « Banane Française » sensé redynamisé les ventes sur les 
    étalages sur les grandes surfaces dans l'hexagone. Si la Banane est bien 
    le second fruit consommé en France derrière la pomme, quasiment devant 
    l'orange, elle provient de plus plusieurs contrées. A coté de la banane 
    dite dollar, des bananes d'Afrique, les bananes en provenance des Antilles 
    représentent autour de 40% du marché. «  Le client, quand il achète n'est 
    pas à même de tout de suite intégrer les discours sur la banane propre, 
    banane durable qui respecte son environnement, explique Philippe Ruelle, 
    le directeur général de l'UGPBAN ». Avec une étiquette banane françaises, 
    les producteurs de bananes veulent croire qu'ils pourront aussi surfer sur 
    la vague « made in France », vague patriotique pour acheter des produits 
    de grande qualité. Reste à savoir à quels prix, les mains de bananes 
    seront vendues d'ici quelques mois sur les étalages . «  Le plus cher 
    possible, prévient Eric de Lucy, le président de l'UGPBAN. Pour respecter 
    nos prix de revient et nos producteurs. » texte et photo François Thomas 
    @fthomasRCI
      
                    
                                      
                    
                    
 
 
 
 
        


